Lettres & Documents à Classer sous "Feu"
Côté "Script" la Face B du long jeu, on commence avec un morceau co-écrit avec leur ami Jeremy Ayers pour la trame sonore du film Bachelor Party, une des premières chansons que le band a composé, mais dont on s'est fatigué. une autre reprise de Velvet Underground, du délicieux instrumental, un morceau co-écrit avec la soeur de Micheal Stipe, une dernière reprise des Velvet Underground, encore un peu d'instrumental et une reprise country de Roger Miller. On lance en Avril. On relancera, dans une seconde édition, l'entièreté du mini-album Chronic Town, comprenant 5 autres chansons.
Pour le prochain effort on a gagné confiance. On a beaucoup appris de Don Gehman. On veut co-produite avec Scott Litt qui leur laissera l'espace. On continue d'explorer les instruments pour enrichir le son. Buck joue du dulcimer. Steve Berlin joue du saxophone. Il a été trouvé parce qu'il avait déjà travaillé avec Litt. On adopte la mandoline qui reviendra sur les albums suivants, mais on se garde de l'utiliser sur cet album. Afin d'éviter de se rendre moins ennuyant en spectacle on commence à changer d'instruments entre Mike Mills, Peter Buck et même Bill Berry prend les instruments à cordes ou le piano par moments. Mais pas sur disque. On veut obliger des nouveaux sons. Éviter de stagner. Politiquement, on s'écoeure assez publiquement des États-Unis sous Ronald Reagan. On compose sur son pays qu'on sent mourir, avec humour. Comme on se sent de plus en plus diversifié, on pense faire la meilleure musique. On reste narquois et on rend encore hommage à ses idoles. On reste politique. On ose plus sombre. Le premier single est celui qu'accrocher le coeur alors que j'ai 15 ans et que j'écris à une jeune amoureuse une lettre si pompeuse où je vole la ligne de ce single "This one goes out to the one I love".Sans même réaliser que ça pouvait suggérer que j'en écrit des pareilles à plein d'autres. Mais elle non plus ne fait pas cette constatation. Et Isa reste ravie de ce que je lui écrirai.
Moi je serai ravi de ce que je découvre. Autant avec les filles au lit, qu'avec ces gars là sur disque. Tellement, que le band qu'on se part entre amis, avec moi à la seconde guitare et au chant, s'appellera BPCCJB. C'est ce qui a d'écrit sur la caisse acoustique de notre batteur.Birthday, Party, Cheese Cake, Jellybean Boom.
Oui, avec les bonnes dimensions, ça entre sur le base drum au marteau à pédale. On joue un furieux Begin the Begin.
R.E.M., I.R.S., ont presque leur #1 en single. Ils auront un #2.
Et leur album alors le plus vendu atteindra 10e position des ventes à son meilleur.
Lancé 4 mois après Dead Letter Office, ce qui a failli se nommer Mr Evil Breakfast, Skin Up with R.E.M., Last Train to Disneyland, #5 ou Table of Content, mais qui s'appellera finalement Document, vendra dès le lancement le demi-million. Puis le million en 1988, au 3e et dernier single. Leurs vidéos. qu'ils supervisent de près car ils les veulent artistiques, font aussi mouche. Jouent beaucoup sur les stations de musique vidéos en continue, prélude à Youtube. #5 et Table of Content seront écrits sur la pochette qui reste surréaliste. On y écrit aussi qu'il faille "classer sous feu" thème du disque. Et hurlé dans le refrain du plus populaire single. Entre amis, encore de nos jours, on parle de Document #5. C'est comme ça qu'on l'avait compris.Les 4 gars d'Athens injectent leurs sons dans nos veines. On rétropédale pour découvrir les albums d'avant.
On adore.
Ils nous parlent.
The One I Love sera #1 chez nous.
Mais c'est le dernier album contractuellement avec l'étiquette I.R.S. Qui ne demande pas mieux que de les garder maintenant après avoir flirté avec l'idée de les laisser tomber. Mais R.E.M. intéresse aussi les autres.Warner leur fera une offre qu'ils ne peuvent pas refuser.
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